Low-tech vs. high-tech : Le bâtiment comme enjeu de réconciliation ?
A l’heure où les procédés de construction sont tournés vers le numérique et les nouvelles technologies, on observe un certain « retour aux sources » enclenché par l’arrivée en masse de nouvelles règlementations énergétiques et environnementales. Presque comme un phénomène de mode, biosourcés, recyclage, réemploi, etc., sont autant de termes émergents ces dernières années, et qui posent des questions relatives aux procédés de mises en oeuvre, aux limites constructives, et aux compétences engagées.
A cette vision s’opposent parfois les partisans des nouvelles technologies et les développements autour des enveloppes cinétiques ou dynamiques qui disposent, par exemple, d’éléments mobiles pour améliorer le confort à l’intérieur d’un local ou interagir avec leur environnement (usager, chaleur, humidité etc.).
Pourquoi leur mise en place n’est-elle pas plus répandue ? Quels sont les éléments inhérents à leur mise en oeuvre (consommation d’énergie, maintenance, climat extrême) ? Et si plutôt que de confronter ces deux mondes nous pouvions les réunir ? Et si nous imaginions des bâtiments susceptibles de réconcilier le low-tech et le high-tech ?
While construction processes tend to follow new technologies (especially digital tools), we are witnessing a kind of « back to the basics » triggered by an excessive amount of regulations related to energy and environment.
As if they were a fashion phenomenon, terms such as bio-based materials, recycling, re-use, are being emerged since a couple of years, which raise questions concerning construction limitation, processes and expertise.
Kinetic skins and robotic technologies are often opposed to this vision; indeed, with their movable elements, kinetic skins propose to improve the thermal comfort and offer a way to interact with the environment (users, heat, humidity etc.) with both an aesthetical and an energy approach.
Therefore, why is their implementation so limited? Which conditions must be respected to obtain an effective use of such technologies? Which requirements are linked to their implementation? (energy consumption, maintenance, weather conditions)
What if we could bring together both low and high-tech, and pick the best out of each one in order to merge and combine these two worlds?
That is what we are going to talk about, through discussions, keynotes and demonstrations of prototypes, wondering about these new construction processes and their development.